Il a récemment été sélectionné par le prestigieux magazine Knack parmi les personnes de moins de 40 ans à suivre en 2024.
Découvrez un chef talentueux et original !
Le talent exceptionnel et la créativité unique de George Bagdhi Sar laisseront une empreinte inoubliable dans votre mémoire gustative.
Un chef qui, dès la première bouchée, saura vous transporter avec des saveurs éclatantes.
Au-delà de ses réalisations actuelles (My tannour, Kamoun et Chiche), le chef a encore de nombreux projets passionnants en perspective, parmi lesquels figure un objectif qui lui tient particulièrement à cœur : devenir ambassadeur de la cuisine du Moyen-Orient à travers le monde.
Le chef est le nouveau chouchou des médias !
Quelques articles parlant de Georges :
Invité à l’émission de télévision "On n’est pas des pigeons", où le journaliste l’a défini comme le "Roi de L’Horeca".
À ce commentaire, le chef répond avec beaucoup d’humour :
"Je suis peut-être le roi dans mes restaurants My Tannour, mais le monde est rempli de rois, d'empereurs de la cuisine que je respecte énormément."
Passage de Georges au JT de RTL tvi,
à l'occasion des 15 ans de Top Chef.
Georges est un infatigable Bûcheur, dont le repas est une fête, une expérience multisensorielle
Léon Pajon
Passage de Georges au JT de RTL tvi,
à l'occasion des 15 ans de Top Chef.
Acte 1
Georges Baghdi Sar est né, en 1988, en Syrie, d’origine arménienne et d’une mère libanaise. La richesse de ses origines est à la base de la diversité qu'il propose dans sa cuisine.
À peine âgé de 4 ans, debout sur un tabouret dans la Syrie de son enfance, il aidait sa grand-mère à préparer le repas pour toute la famille.
Georges a quitté la Syrie à l’âge de 11 ans, gardant en mémoire le temps béni où, enfant, il passait plusieurs mois par an à Al-Kharitah, un village imprégné de souvenirs. Là-bas, proche de la nature, Georges accompagnait la transhumance des 10 000 moutons du cheptel familial.
Son papa, Ibrahim, était l’un des plus grands agriculteurs de Syrie, cultivant ses terres, mais aussi celles d’autres fermiers qui n’avaient pas les moyens de s’acheter des machines agricoles.
Un jour, mes parents ont pris la décision de tout quitter !
« Quand tu viens d’une famille relativement aisée et que tu perds tout en débarquant dans un nouveau pays, en l’occurrence la Belgique, c’est rude d’être confronté à la misère, surtout pour mes parents qui ne savaient ni lire ni écrire le français. »
Explique le chef, les yeux remplis de souvenirs.
Acte 2
Georges est arrivé en Belgique en 2000, se rappelant :
On nous a déposés à 4h du matin au Commissariat général aux réfugiés, il y avait la file… Nous étions cinq dans une petite chambre. Je ne parlais pas un mot de français, mais il y avait des cours dans le centre et j’étais inscrit à l’école Victor Horta à Saint-Gilles. En un an et demi, j’ai appris la langue.
Pour les parents du jeune homme, cette nouvelle vie est compliquée
On a dû recommencer à zéro
Raconte le chef.
Son temps libre, Georges le passera dans un petit restaurant bruxellois dans lequel officie sa maman, Jacqueline. Il travaille avec elle la cuisine de sa terre natale, la Syrie, et découvre petit à petit ce monde du goût dont il fera son métier.
Ma maman a travaillé dans plusieurs restaurants libanais. Mon père l’aidait et moi, je travaillais avec eux le week-end. Un jour, quelqu’un leur a proposé de s’associer pour ouvrir un restaurant. Le restaurant se portait à merveille.
On faisait tout nous-même. À 15 ans, je désossais un mouton entier ! Mais mes parents se sont fait duper et ils ont perdu le restaurant. Ma maman dormait par terre dans le couloir. C’était la pire période de ma vie
Acte 3
Après un stage au Comme chez soi (restaurant 3 étoiles Michelin à l’époque) et au Château de Namur, il travaille quelques mois comme second dans une brasserie française réputée à Saint-Tropez.
Conscient de faire face à un métier compliqué, le jeune Georges n’en démord pas : il deviendra chef ! Il décide de mettre à profit son expérience, sa passion pour la cuisine et sa soif d’indépendance en ouvrant son premier établissement, une sandwicherie bio haut de gamme.
Fort de son succès, il ouvre son premier restaurant : Chicounou, bien connu des Bruxellois amoureux de la cuisine orientale.
Dès qu'un espace se libère en face du Chicounou, il saisit l'opportunité, prend le temps nécessaire et concrétise le concept qui fera rapidement fureur My Tannour : des pains cuits dans un four en argile comme dans la Syrie de son enfance, accompagnés de viande savoureuse cuite longuement.
Les Bruxellois sont conquis et après huit mois d’ouverture, il se voit décerner le prix du restaurant POP pour la région bruxelloise par Gault&Millau.
Acter 4
À la tête des 6 établissements My Tannour à Bruxelles, le chef Georges Baghdi Sar met un point d’honneur à conserver fraîcheur et qualité dans tous ses restaurants.
Soucieux de faire découvrir et de faire apprécier les trésors de la gastronomie syrienne, Georges met en avant l'authenticité et la richesse des saveurs de sa Syrie natale.
Il a également constitué la carte du restaurant Kamoun, spécialisé dans la street-food méditerranéenne. Un resto qui en quelque mois est devenu une référence en Belgique.
Au-delà de ses réalisations actuelles, le chef a encore de nombreux projets passionnants en perspective, parmi lesquels figure un objectif qui lui tient particulièrement à cœur : devenir ambassadeur de la cuisine du Moyen-Orient à travers le monde.
Les projets
L’ouverture de nouveaux My Tannour est programmée et un nouveau concept dans un market food verra le jour.